Sensei Satoshi Miyazaki

Sensei Satoshi Miyazaki

Né à Saga le 17 juin 1938 et décédé à Bruxelles, le 31 mai 1993.

Son dernier Combat

Humilité

Honnêteté

Courtoisie

Courage

Contrôle de soi

Lorsqu'à la fin des année quatre-vingts, au décès de Sensei Nakayama, en quelque sorte son père spirituel, on lui avait demandé de revenir s'installer au Japon.

"Ma famille est en Belgique", avait-il dit.

Les divergences entre flamands et francophones lui étaient étrangères, parfois même il ne les comprenait pas. Il était Belge.

Ses croyances religieuses prenaient leurs racines dans le Bouddhisme - Zen et la religion Shinto, mais sa philosophie de vie était également empreinte de l'honneur et de la fierté du samouraï.

Cependant, avant tout, il croyait en l'être humain et plus encore en ceux qui lui étaient proches.

Considérant le monde comme sa patrie, il avait pourtant horreur des avions. Et bien souvent, en voyage, il ne ne savait ni conduire une voiture, ni rouler en vélo.

Cette année (1993), un des rêve de Sensei Miyazaki était en passe de se réaliser: réunir et organiser la JKA Européenne de Karaté.

En février, sous son impulsion, la JKA-Europe a été créée. Non comme un but en soi mais plutôt comme un moyen de préserver un style pur et intact.

En début d'année 1992,la maladie était décelée et au mois de mai de la même année il était opéré pour la première fois. Quatre semaines après, il était à nouveau au dojo.

Le 31 mai 1993, il décédera à l'âge de 55 ans, plein de dynamisme et jeune d'esprit, après un dernier combat contre un ennemi invisible.

Sensei, à qui allez-vous manquer le plus ?

Au compétiteur international, qui au premier signe de vous réalisait des prestations extraordinaires;

ou

Au karatéka de haut niveau, qui savait que votre avis critique répondait à son désir de perfection;

A l'instructeur de club, que votre exemple motivait à s'engager en permanence;

ou

Au pratiquant ordinaire de karaté, que vous guidiez à la découverte de son propre être et ses propres capacités.

Venir et partir...

                                                       Un temps pour le bonheur

                                                      Un temps pour la douleur

                                                                  Un temps pour la reconnaissance

                                                        Un temps pour le souvenir.

Source: Livret service d'adieu 

(célébré dans l'Eglise Floréal, 

Watermael-Boisfort, 

le vendredi 4 juin 1993 - 20h)